Apocalypse 7, v 9 - 17

Que dit l'auteur? Jean voit une grande foule bien hétérogène qui pour une fois ne s'abaisse pas au niveau du pire d'entre eux...ils sont donc sauvés par le Christ et le crient. Et ben!Ensuite, une question rhétorique de l'un des anciens explique que la foule correspond à "ceux qui sont passés par la grande persécution".

Comment l'appliquer dans ma vie? Qu'est ce que la grande persécution? Est-ce les victimes de la folie d'un empereur? Sont-ce les martyrs de l'église persécutée actuellement, les exécutés, les prisonniers, les maltraités, les humiliés, les exclus qui composent cette "église de l'ombre"? Dans mon petit confort occidental, je ne manque de pas grand chose, ou peut être de compassion...en tout cas, je ne me sens pas victimes de persécution sauf quand on me dis qu'il ne faut pas parler de Dieu au boulot parce que tu comprends, la laïcité...

Apocalypse 7, v 1 - 8

Que dit l'auteur? Avant le passage de 4 anges charger de ravager la planète, 144000 personnes sont marqués du sceau de Dieu. Pas de chance, il s'agit de 12000 personnes de chacune des 12 tribus d'Israël...

Comment l'appliquer dans ma vie? Comment expliquer clairement aux témoins de Jéovah que ce texte n'explique pas que seulement 144000 personnes seront sauvées? Peut etre en lisant ce passage? Non, sérieusement, je ne vois toujours pas où Jean veut en venir. Pour nous, aujourd'hui, quelle signification cela peut-il avoir?

Apocalypse 6, v 6 - 17

Que dit l'auteur? Le détenteur du livre casse le 5° et le 6° sceau...D'ailleurs, autant les 4 premiers et le 6 sont sujets à l'apparition de phénomènes étranges ( que certains se battront pour expliquer ), autant le 5° me laisse perplexe. Les "martyrs" ne sont pas des doux dingues qui demandent, comme Jésus sur la croix, de pardonner à ceux qui les ont exécutés. Ils demandent le jugement de ceux qui les ont exécutés...justice?

Comment l'appliquer dans ma vie? Comme je ne veux pas me risquer à m'embarquer dans l'interprétation de ces images, je note surtout que les "âmes de ceux qui avaient été exécutés pour leur fidélité à la parole de Dieu et pour le témoignage qu'ils avaient rendus" ne se privent pas de demander justice, ou du moins de questionner Jésus sur le pourquoi de leur attente. Ils osent s'exprimer et donner le fond de leur pensée.
Je ne crois pas que Dieu attendent de ses enfants d'être de gentils moutons, des esclaves robotisés qui ne disent rien...je pense qu'il attend que nous lui disions nos pensées, nos attentes, nos doutes, nos colères...Il nous a crée comme cela! Bien sûr, cela ne nous dispense pas de lui exprimer notre joie, et c'est bien ce que je compte faire en ce jour du Seigneur...

Apocalypse 6, v 1 - 8

Que dit l'auteur? Le livre en question va être ouvert par celui qui le porte (=agneau=Jésus?). On commence par enlever les sceaux qui ferment le bouquin. Les 4 premiers ceaux correspondent à ce que l'on a appelé "les 4 cavaliers de l'apocalypse". Un cheval blanc (comme celui d'Henri IV?) pour le premier avec un arc, un cheval rouge pour le 2° avec une épée, un cheval noir pour le 3° avec une balance dans la main, un cheval verdâtre pour le 4° qui n'a rien dans la main (pourquoi représenter la mort avec une faucille alors?). Les 4 cavaliers sont appelés par chacun des 4 êtres vivants. Une façon de dire qu'ils les contrôlent?

Comment l'appliquer dans ma vie? Beaucoup de questions, mais pas beaucoup de réponse. Je serais peintre, cela pourrait m'inspirer, mais honnêtement, j'ai du mal à comprendre la répercussion de ceci sur ma vie actuelle. Dois-je voir dans ces représentation l'inutilité de mon travail, puisque la mort, la famine, etc. sont sous leur contrôle et non le mien?

Apocalypse 5, v 8 - 14

Que dit l'auteur? Jésus a récupéré le livre en question pendant qu'une sacrée chorale met de l'ambiance...des dizaines de milliers d'anges + 24 anciens + 4 "êtres vivants". Je comprends tout de même l'idée du royaume de prêtres pour servir Dieu.


Comment l'appliquer dans ma vie? Même si je n'ai aucune idée préconçue sur ce que sera la vie sous le règne de Dieu, je peux imaginer assez bien que ceux qui lui ont été fidèles, ses "prêtres" le servent. Par contre, qu'ils règnent sur la terre m'est plus difficile à imaginer.
Je note au passage que les anciens possèdent des coupent pleine d'encens qui sont sensées être nos prières...amusant comme image!
Qu'en retenir? Là, chuis collé.

Apocalypse 5, v 1 - 7

Que dit l'auteur? IL est question de l'ouverture d'un livre...J'ai du mal à comprendre pourquoi il faut être digne pour ouvrir un livre. Ici bas, n'importe qui peut ouvrir un livre. Nul besoin d'être saint pour lire la Bible. Ici, un agneau avec des mains et 7 cornes avec des yeux est trouvé saint pour ouvrir le livre. Il s'agit a priori de Jésus (descendant de David ayant remporté la victoire) mais alors d'où viennent les cornes et les yeux, et encore plus l'égorgement (il semblait avoir été égorgé, v 6). Trop imagé pour moi...

Comment l'appliquer dans ma vie? J'avoue que je suis de plus en plus perplexe face à ce livre de l'apocalypse...je ne comprends ni ce qu'il y a à en retirer pour moi aujourd'hui, ni ce qui constituait un encouragement pour les chrétiens de l'époque. Peut être simplement le fait que Jésus permet justement d'ouvrir ce livre (de vie?) nous rappelle que l'accès à Dieu a été permis par son sacrifice? C'est bien tiré par les cheveux...

Apocalypse 4

Que dit l'auteur? Jean raconte une vision...très particulière. Des yeux partout, des anciens, des flambeaux, 4 êtres vivants, du faste...Qu'en retenir? A part les 6 ailes que possède chacun des êtres vivants et qui me rappellent les chérubins dans le temple construit par Salomon, pas grand chose ne se raccroche à la réalité pour moi. Et peut être le chant "Saint, saint, saint..." qui a déjà été repris sur une mélodie trés lente...

Comment l'appliquer dans ma vie? Fatche! Aucune idée..je ne vois vraiment pas ce qu'apporte ce type de texte à ma vie de tous les jours. Quel est l'intérêt des 24 anciens autour du trône qui s'agenouillent à chaque fois que les 4 créatures chantent, et qui en profitent pour jeter leurs couronnes? Une manière de montrer que même au sommet de la puissance, il y a toujours Dieu au dessus?

Apocalypse 3, 14 - 22

Que dit l'auteur? Vomir les tièdes, on connaît. Par contre, je ne m'étais pas rendu compte que ce qui fait tiédir, serait la réussite sociale (ou financière). L'idée d'être arrivé et de n'avoir besoin de rien, voilà ce qui déplaît à Jésus. J'ai d'ailleurs l'impression que ce qu'il propose d'acheter n'est tout simplement pas sur le marché, à part peut être le collyre pour soigner les yeux, mais là encore, je suis sceptique sur le fait de rendre la vue avec un médoc...

Comment l'appliquer dans ma vie? Voila qui va m'éviter de courir après la réussite pendant toute ma vie...en tout cas, c'est une bonne mise en garde pour garder sa soif de Dieu, son envie de le connaître encore mieux et d'être de plus en plus proche de lui. Compter sur lui jour après jour, malgré les années d'études et les diplômes, se rappeler que tout est dans sa main et non dans la mienne.

Apocalypse 3, v 7 - 13

Que dit l'auteur? Chouette! Il parle de nous! Une petite église, en tout cas avec peu de forces...persévérante, qui va de l'avant malgré les épreuves! Une porte est ouverte, et rien ne peut nous empêcher d'accéder à Dieu! Si ça c'est pas un encouragement! Et en prime, nous serons gardé de la période de malheur qui va venir sur le monde entier (la crise?). Que du bonheur!
L'idée de la colonne me tente moins, ça me paraît un peu statique et définitif...pourtant, n'aspirons nous pas a devenir des piliers de l'église, sur lesquels on peut compter et qui permet à d'autres de connaître le salut?

Comment l'appliquer dans ma vie? Bin...persévérer! Se rappeler que l'épuisement dans l'église, c'est aussi le signe d'un manque de force, donc de faiblesse..et que la puissance de l'éternel se révèle dans la faiblesse! Yes!

Apocalypse 3, v 1 - 6

Que dit l'auteur? L'église en question est un peu dans la panade...elle a une bonne réputation, semble aller bien (de l'extérieur?) mais en fait, va plutôt (carrément) mal. Un peu comme la première personne venue qui répond ça va à ma question bateau du matin. La solution donnée est d'affermir le peu qui reste, d'être vigilant pour ne pas perdre les dernières ressources qui tirent vers le haut.
Cela suppose un travail d'identification du problème, ou du moins, de ce qui va encore bien...Positivisme? En tout cas l'invitation est là : affermis ce qui reste.

Comment le mettre en pratique? Je suis comme la première personne venue : de bonnes capacités de socialisation, c'est à dire de comédie pour masquer ce qui ne va pas chez moi...et pourtant! Dieu nous appelle à la sincérité, a pointer ce qui ne va pas pour le transformer et faire le choix de lutter contre...avant que cela ne nous détruise.

Apocalypse 2, v 18 - 29

Que dit l'auteur? Apparemment, il décrit une église sympa, fidèle, serviable...une bonne église quoi! trop tolérante? Ha ben ça! Difficile à croire...pendant longtemps, on a plutôt eu l'exemple de l'église qui juge tout le monde et ses fidèles en particuliers. Je ne vois pas trop ce que représente Jézabel, même si mon impression, c'est celle d'une "leadeuse" (affreux anglicisme pour "directrice"?) bien attirée par le côté obscur.
Dans Star Wars, l'argument choc est de connaître les 2 côtés pour faire un choix plus éclairé..de considérer l'ensemble pour prendre du recul...effectivement, le recul permet parfois de basculer. Bon. Ce matin même je viens de m'entendre dire "faites le plus d'expériences possibles...sans vous mettre pour autant en danger".
Aujourd'hui, on se fait traiter d'église mondaine parce que les membres ont une vie en dehors de la communauté, un travail, les femmes sont investies, on passe les caprices des enfants...et les pasteurs sont homosexuels. Paf!

Comment l'appliquer dans ma vie? Jésus a pas l'air franchement open-minded a propos des "secrets de Satan". Je remarque tout de même une chose : s'il est reproché aux membres de l'église de tolérer une pratique contraire à son enseignement, il est aussi noté qu'aucun fardeau n'est imposé aux membres, tant qu'ils restent fermement ancrés dans leur foi.
Est-ce la porte ouverte à la tolérance dans l'église? Sommes nous irresponsables des actes des autres membres? Dois-ton sacrifier l'amour à la discipline? Comment dire à un autre membre que l'on n'est pas d'accord avec ses agissements? Doit-on le faire?
A réfléchir...

Apocalypse 2, v 11 - 16

Que dit l'auteur? L'église de Smyrne est celle qui s'en sort le mieux : pas de reproches! Au contraire, plutôt un encouragement pour les temps difficiles qui viennent.
Je pense que cela doit aussi être un encouragement aujourd'hui : Dieu n'est pas un juge implacable pour qui les hommes -même chrétiens- qui pêchent sont perdus. Je crois vraiment qu'il est juste pour pardonner et encourager et relever avant que cela ne devienne impossible...Une nouvelle facette d'un Dieu qui est ici prévenant.

Comment l'appliquer dans ma vie? La perfection en ce bas monde est-elle possible? Le débat est ouvert, entre ceux qui croient que l'homme a une nature pêcheresse dont seule la mort peut le délivrer mais qui est pardonné en Christ, et ceux qui pensent que l'homme gracié ne doit plus pêcher. Dans tous les cas, je crois que Dieu voit nos efforts et nos tentatives et nous encourage a persévérer.
Est ce que moi même j'encourage et je dis à ceux qui m'entourent ce que je trouvent qu'ils font bien? Au boulot!

Apocalypse 2, v 1 - 7

Que dit l'auteur? Une sacrée claque...tous les encouragements et les compliments n'effacent pas le reproche qui est fait à Ephèse : "Tu ne m'aimes plus comme au commencement". Cela fait plutôt réplique de vieux couple (ou jeune?) mais c'est toujours dur à entendre, et a reconnaître!

Comment l'appliquer dans ma vie? Wow. jésus donne une piste : change de comportement. La bonne manière de rebondir serait donc d'abandonner des habitudes prises qui n'étaient pas en place au départ. Peut-on imaginer une relation à Dieu qui ressemble à celle d'un sentiment amoureux? Beaucoup de temps consacré, l'impatience dans l'attente, la méditation des paroles de l'autre, une tentative de compréhension de ses actes...Y a du boulot!

Apocalypse 1, v 17 - 20

Que dit l'auteur? Après s'être présenté, Jésus ( j'en connais pas d'autres qui ont vaincu la mort) explique que que les 7 étoiles sont les anges des 7 lampes qui sont les églises auxquelles Jean est en train d'écrire.

Comment l'appliquer dans ma vie? Au dela des interprétations diverses et variées que chacun pourra faire , je retiens que Jésus tiens les anges dans sa main et se trouve au milieu des églises..plutôt rassurant.

Apocalypse 1, v 9 - 16

Que dit l'auteur? Jean explique sa situation. Où est-il? Patmos. Pourquoi? Exil. Qui parle? Il le décrit. Pourquoi 7 lettre? Cela lui est demandé. En même temps, j'ai du mal a imaginer la scène...Comment rester tranquille devant une vision pareille? Sans doute Jean devance-t-il nos questions pour mieux enraciner son récit qui paraît fabuleux.

Comment l'appliquer dans ma vie? Sans doute Jean serait-il impressionné par le tram que je croise tous les jours dans la rue. La contextualisation permet-elle pour autant de remettre systématiquement ce qui nous impressionne à une place rationnelle? Je devrais rester émerveillé devant les miracles qui m'accompagnent azu quotidien, et confèrent à ma vie sécurité et paix.

Apocalypse 1, v 1 - 8

Que dit l'auteur? Il s'agit d'une introduction à une révélation de Jesus Christ et transmise a Jean par l'intermédiaire de l'ange de celui-ci. Je susi assez perplexe de constater que ce n'est pas une révélation de Jean, mais bien de Jésus lui-même. En même temps, cela me rassure, parce que Christ disait lui-même qu'il n'appartenait a personne de connaître le moment et l'heure de la fin.
Ici, il n'est pas question de l'heure de la fin, mais plutôt de comment cela se passe...s'il s'agit bien de cela! Car dans le premier verset, il est plutôt question de ce qui doit arriver bientôt...

Comment l'appliquer dans ma vie? "Regardez,il vient parmi les nuages". Je pense qu'effectivement, j'ai peu de perspectives sur ce qui vient. A moi d'agir en gardant les yeux vers le ciel, mais les pieds sur terre, pas la tête dans les nuages.

Philémon, v 10 - 25 (fin)

Que dit l'auteur? Paul parle d'une situation assez particulière (probablement un esclave enfui de chez un propriétaire chrétien, qui vient lui demander grâce, l'esclave s'étant lui-même converti) qui en fait rejoint un aspect important dans nos relations actuelles aux autres membres de l'église. Autrement dit, comment s'y prendre pour adresser une demande à un autre membre dans l'église?
Je constate que Paul appelle Onésime (l'esclave en question) "fils" comme il le fait avec Timothée (cf 2 Timothée v 2). Il n'y a donc pas a douter sur la sincérité de sa conversion (a mon humble avis, bien que les circonstances ne soient pas rapportées), mais aussi sur la profondeur de son engagement. C'est sans doute ce qui permet à Paul de parler librement à son ami.
Je constate que Paul ne dit pas à Philémon "fais ceci parce que Dieu te dit de le faire", et même il insiste sur le point que c'est lui-même, Paul, qui lui suggère une méthode : traiter son esclave comme il traiterait Paul. Alors même si on peut trouver gonflé que dans la même lettre Paul dise : Fais ce qui te semble bon="faire le bien de bon cœur" et "tu me dois la vie", je crois que Paul insiste sur le fait que Philémon est libre de choisir son attitude PARCE QU'il est bon.

Comment l'appliquer dans ma vie? Quan don me demande quelque chose, je me bute souvent parce que je n'ai pas pensé de moi même a le faire..je prends donc cette demande pour un reproche. Je veux être de plus en plus bon pour pouvoir répondre aux demandes avec joie...même celle comme "et si tu faisais la vaisselle?".

Philémon, v 1 - 9

Que dit l'auteur? Je lis un véritable éloge, plus qu'une lettre a un ami. Paul devait sans doute connaître beaucoup de monde, mais Philémon porte apparemment bien son nom, puisqu'il est connu pour son amour du prochain. Est ce pour mieux présenter sa demande? J'ai du mal a soupçonner ce type de comportement chez Paul, je crois plutôt que j'écrirais la même chose à un très bon ami : même si cela fait flatteur, ces paroles sont sans doutes vrai, et il est bon que les bonnes choses soient aussi écrites.
Un élément me touche : "Je prie pour que la foi qui est en toi soit efficace afin de faire mieux connaître tous les biens que nous avons en Christ." Ainsi donc, manifester l'amour de Dieu n'est pas forcément efficace? Il faut demander à Dieu que cela le soit?

Comment le mettre en pratique dans ma vie? J'aimerais bien être connu pour mon amour du prochain, et que cet amour puisse toucher mon entourage au point qu'il connaissent à leur tour la source de l'amour, Jésus Christ. Comment le manifester autrement que par des paroles prosélytes? Je peux prier pour cela, pour avoir davantage d'amour pour ceux qui m'entourent, pour mes amis et ceux que je côtoie tous les jours, et pour l'action de l'Esprit en eux.

Tite 3, v 4 - 15(fin)

Que dit l'auteur? Beaucoup de choses importantes, mais une retient mon attention. "Je veux que tu insistes beaucoup sur ces points là (repentance/changement radical de vie et grâce) afin que ceux qui croient en Dieu veillent a s'engager à fond dans toutes sortes d'actions bonnes. Voila qui est bon et utile à tous."
Nous sommes libres, puisque Christ nous a racheté et libéré du péché. Que faire de cette liberté? Aller s'asservir a des plaisirs qui nous maîtrisent? Non! Paul propose une vie bonne et utile...tout en mettant en garde contre l'activisme : ce ne sont pas les actions bonnes qui font de nous des gens meilleurs! Nous les faisons, parce que nous comprenons le message de grâce de l'évangile, une grâce imméritée, valable pour tous, encore aujourd'hui.
Les chrétiens ne sont pas meilleurs que ceux qui sont resté dans le péché, puisqu'ils sont eux-mêmes pécheurs, ayant reconnus leur nécessité d'être sauvé.

Comment l'appliquer dans ma vie? Pour moi, c'est clair : parler de la grâce , insister sur la gratuité du salut est la clé qui permet à tous chrétiens de s'ouvrir vers les autres en s'investissant à fond dans les actions bonnes...Paul mets à mal les stratégies développés pour enrôler les gens...il explique qu'en insistant sur la grâce, et la patience envers ceux qui ne l'ont pas encore reçu est le moyen de leur permettre de s'engager à fond pour servir Dieu. Let's do I!

Tite 2, v11 à 3, v 3

Que dit l'auteur? La grâce n'est pas un chiffon qui effacerait le tableau noirci par mes fautes...c'est elle qui enseigne à renoncer à la vie que nous menions avant de la connaître. Je pense qu'il est primordial de se souvenir de cela.
La grâce n'est pas une annonce de l'évangile "petit bras" qui permettrait a chacun de persister dans ses erreurs, avec le salut en prime. Nous devons changer notre façon de vivre pour mener une vie raisonnable, juste et fidèle à Dieu.

Comment l'appliquer dans ma vie? Devons-nous renoncer à nos ambitions, nos projets de vie? Est ce que raisonnable signifie prioriser l'évangile plutôt qu'une carrière? Pouvons nous mener les 2 de front? Je pense que chaque jour doit être une remise en question de nos priorités, et que si nos choix nous amène a diminuer nos objectifs spirituels, c'est là qu'il faut mettre un frein à nos choix.

Tite 2, v 1 - 10

Que dit l'auteur? Il est question des relations sociales des membres de l'église hors de celle-ci. On peut dégager plusieurs aspects, toutefois, le but semble être le même pour tous : faire honneur à l'enseignement de Dieu notre Sauveur (=Jésus Christ). Cet idée de respecter l'enseignement du Christ me paraît centrale dans les recommandations de Paul...l'idée que Jésus ayant été irréprochable, son imitation conduit a vaincre par avance les reproches des adversaires change la logique de confrontation.

Comment l'appliquer dans ma vie? déjà, je pourrais essayer de mieux connaître l'enseignement de Jésus...Il n'a prêché que 3 ans, et les paroles qui ont été rapportées de sa bouche ne sont pas nombreuses. Pourquoi ne pas les apprendre par coeur, pour pouvoir pleinement les exercer?

Tite 1, v 10 -16

Que dit l'auteur? Diatribe envers les Crétois. J'ai du mal à comprendre ce passage. Paul juge-t-il vraiment si durement les Crétois, qu'il donne ses recommandations pour les anciens? Pourquoi parle t-il d'Epiménide comme d'un prophète, alors qu'il n'était que poète? S'agit-il d'un nouveau problème de traduction?
Ce que je ressort de ma lecture, c'est qu'une frange plutôt loquace de l'Eglise, bien représentée par d'ancien Juifs, est tentée de retourner sous la loi, et risque mêm d'y emmener d'autres, par leur persuasion.
Je comprends d'autant mieux les recommandations de Paul pour l'église et son organisation, efficace pour lutter contre l'apparition de mauvais dirigeant. Les enfants de ceux-ci servent-ils encore de baromètre d'amour (c'est à dire : si les enfants sont convertis, alors dans le privé le dirigeant est vraiment cool, si ce n'est pas le cas, cela veut dire que sa foi est superficielle).

Comment l'appliquer dans ma vie? Etre irréprochable, sans pour autant s'attacher à la loi? joli challenge, qui demande maîtrise de soi, amour de la parole de Dieu et du prochain. Je pense que c'est ce qui est intéressant dans la foi en Christ. Il n'y a pas de règles établies concernant beaucoup d'éléments pratiques de la vie. A moi donc d'inventer une manière agréable à Dieu de vivre.

Tite 1, v 1-9

Que dit l'auteur? Paul envoie une lettre à Tite, un de ses collaborateur resté en Crète pour y organiser l'église. Il lui adresse quelques rappels afin que sa démarche soit pleine de réussite et que les Crétois puissent connaître la vérité de l'évangile. Le passage concerne les anciens de l'église...alors, je connais pas le grec, mais après avoir été illuminé hier soir par quelqu'un pour qui cela ne pose pas de problèmes, je ne doute pas que le passage ne soit sexué que par les choix d'un traducteur.
Le sujet n'est d'ailleurs pas celui-ci, mais plutôt la raison des recommandations qui concernent l'ancien : qu'il soit capable d'encourager les autres par un enseignement véritable et qu'il soit capable de démontrer leur erreur à ses contradicteurs. J'ai toujours une peu de mal a accepter le fait que la croyance de ses enfants fasse parti du tableau. Le choix de suivre Jésus viendrait-il de l'éducation? Qu'en est-il du choix personnel?

Comment l'appliquer dans ma vie? Je pense que l'erreur à ne pas commettre et de reléguer ces recommandations aux seuls dirigeants d'églises. Je crois que chacun est appelé a être témoin de Jésus Christ et doit pour cela être irréprochable afin de témoigner non seulement en paroles, mais surtout en actes a travers son comportement.
Ce que je retiens, c'est que la bonne marche de l'église compte aussi sur l'exemplarité de ses dirigeants. Ma part dans tous ça? Prier pour eux, pour leur famille, afin qu'ils soient soutenus et continuent a exercer la charge qui est la leur.

Josué 24, v 25-33 (fin)

Que dit l'auteur? Après avoir mis les Isrélites face au choix de servir Dieu ou quelqu'un d'autre, Josué prend une pierre pour qu'il se rappellent en la regardant le choix qui a été le leur à cette époque. Puis, épilogue sur la fin de Josué et d'Elazar...Ce qui me frappe, c'est leur caractéristiques : d'un côté, Josué 110 ans et serviteur du Seigneur, et de l'autre, fils d'AAron, tou simplement.

Cela fait un peu combat de boxe, et je suis pas sûr que les titres soient équitables.

Comment l'appliquer dans ma vie? J'aimerai bien que sur ma tombe on inscrive cette épitaphe "mort à 110 ans et serviteur de l'Eternel". Au moins, les choses sont claires! J'ai souvent l'impression de courir derrière plein d'autres choses : études, famille, activités...Je pense qu'il faut bien choisir et sélectionner les critères de sélection de nos activités avant de se lancer à corps perdu dedans. Qu'est ce qui restera de tout ça dans ma tombe? A part l'amour, tout passe...

Josué 24, v 14-24

Que dit l'auteur? C'est un peu confus pour moi. Ce que je comprends, c'est que Josué mets le peuple devant ses responsabilités dans sa relation avec Dieu. Le peuple s'engage a servir Dieu seul au terme d'une procédure un peu complexe mais certainement très au fait de ce qui se faisait à l'époque.
2 points m'interpellent.
Le premier, c'est qu'effectivement, les Israélites ont tenu leur engagement...personnel (cf verset 31 : tant que les anciens qui ont vu les miracles de Dieu sont en vie, le peuple sert Dieu).Le problème vient donc de la transmission, puisque nous savons que les descendants n'ont pas été à la hauteur. La question est donc : comment transmettre correctement la foi? Et en sous-jacent : La foi est-elle un choix personnel ou une transmission culturelle obligatoire?

Le second est relatif au serment...La simple parole du peuple ne suffit pas à Josué, qui marque leur engagement par la présence d'une pierre sous le chêne de Sichem, en commémoration. Pourquoi accorder si peu de valeur à la parole des gens qui l'entouraient? Est ce simplement pour donner un signe visible d'une désobéissance future, ou est ce que le péché était déjà dans le peuple, au point de déconsidérer la parole donnée des anciens et du peuple?

Comment l'appliquer dans ma vie? Concernant le second point, je crois que j'ai du progrès a faire...Éviter les demi-vérités qui se transforment souvent en de complets mensonges (par omission) pourrait déjà être un premier pas.
Pour ce qui est de la transmission, j'ai un avis nettement moins tranché. Mon idée de départ est que l'évangile se vit et que par la vie pleine qu'il donne, mes descendants puissent avoir envie d'en connaître la source et de découvrir mon Dieu. Est-ce suffisant? Peut-être devrons nous aussi leur expliquer ce que Dieu a fait dans notre vie et les changements qu'il a opéré. Cela semble être la réponse du texte, qui insiste sur les actes de Dieu envers son peuple.

Josué 24, v 1-13

Que dit l'auteur? Une belle leçon d'humilité. Du début à la fin de l'intervention de Josué, c'est l'éternel qui est acteur, tandis qu'Israël se laisse faire. Cela rappelle un peu la création du monde, où j'ai un peu l'impression que Dieu crée son petit jardin de poupée pour mettre l'homme à l'aise, dans un coin de paradis...Ici aussi, Israël a été mis dans un milieu accueillant, presque sans le vouloir (cf comportement sur la route où Dieu lui même les menait).

Ici, Josué insiste sur les éléments les plus visibles de l'intervention de Dieu. Pourtant, il est bien placé pour savoir que la relation avec Dieu, ce n'est pas seulement ouvrir des passages dans la mer ou défaire des armées plus nombreuses...L'intention de Josué est sans doute de poser des repères pour aider son peuple à se remémorer les multiples interventions, afin de nouer une relation solide et durable avec son Dieu.

Comment l'appliquer dans ma vie? Au-delà de la reconnaissance a avoir envers Dieu pour toutes les choses, bonnes ou mauvaises, qui arrivent dans la vie, je pense que ce passage devrait m'inciter a me rappeler les moments clés de mon histoire où Dieu est intervenu, pour que ceux-ci soient une aide dans mes doutes, une rampe pour rétablir ma relation avec Dieu quand je l'interromps.

Josué 23, v 9-16

Que dit l'auteur? Josué explique à Israël comment Dieu l'a accompagné dans sa conquête afin de faire comprendre aux dirigeants que la survie et la paix du peuple est liée au respect par Israël des engagements pris envers son Seigneur. Josué explique également ce qui arrivera si les engagements ne sont pas tenus : le Seigneur lui même les exterminera et les chassera, par les mains des peuples soumis auparavant.

Dieu cherche un peuple qui l'honore et le serve. Israël n'a pas été choisi pour sa sainteté, mais à cause de la foi de son ancêtre Abraham. La différence avec les autres peuples réside dans la foi mise en pratique dans la loi de Moïse.

Comment l'appliquer dans ma vie? Ma foi doit trouver une expression pratique. Ce texte me parle de non-conformité aux pratiques de l'entourage...une différence réfléchie, basée uniquement sur la mise en pratique de principes qui honorent Dieu. Encore aujourd'hui, mon comportement peut être différent, pas simplement pour me singulariser, mais surtout pour rester fidèle à Dieu dans mes actes comme dans mes paroles.

Remercier Dieu pour le pain et chaque repas que j'ai le privilège de recevoir a fait parti de mon éducation. Pourtant, je ne me souviens pas avoir jamais prié à la cantine avant de manger. Après réflexion, je pense que Dieu apprécie nos remerciements aussi quand cela nous coûte et que d'autres peuvent nous voir. C'est pourquoi je m'efforce de prier avant chaque repas, quel que soit l'endroit où je le prends.

Josué 23, v 1-9

Que dit l'auteur? L'ultime recommandation de Josué à tous les Israëlites, alors qu'il se sent glisser vers les prairies éternelles...Et ses recommandations sont quasi les mêmes que celles qu'il a fait précédemment aux tribus qui se sont installées à l'Est du Jourdain :
1) Soyez fermement résolus à observer et à mettre en pratique tout ce qui est écrit dans le livre de la loi de Moïse
2) Ne pas se mêler aux autres peuples (pour pas invoquer leurs dieux et les adorer)
3) S'attacher seulement au Seigneur Dieu

Pour Josué, la réussite de la conquête, ainsi que la survie du peuple dans cette terre promise dépend de l'obéissance à Dieu et du respect de ses commandements.

Comment le mettre en pratique dans ma vie? Il me semble ambitieux de parler de sainteté à propos de ce passage. Disons que le peuple avait acquis de bons réflexes et une manière saine de vivre sa foi, en présence de Josué. Un acquis n'est pour autant jamais définitif...c'est le sens du passage qui précède la lecture d'aujourd'hui. Il y a donc nécessité de travailer et d'approfondir les bases des acquis pour les intégrer pleinement.

Un exemple facile reste la lecture quotidienne de la Bible. Même en sachant que c'est une bonne chose, rien ne m'oblige à le faire. Cependant, je sais que c'est en étant quotidiennement abreuvé par sa parole que je peux rester près de Dieu dans mes choix et dans ma vie de tous les jours, quand je n'ai pas le nez collé dedans. J'ai heureusement de bons exemples près de moi...quand je vois mon beau père qui se lève à 5h15 tous les jours pour avoir le temps de lire sa bible avant d'aller au boulot, je comprends mieux son comportement exemplaire.

Seigneur, accorde moi la patience et la fidélité dans mon alliance avec toi.