Que dit l'auteur? C'est un peu confus pour moi. Ce que je comprends, c'est que Josué mets le peuple devant ses responsabilités dans sa relation avec Dieu. Le peuple s'engage a servir Dieu seul au terme d'une procédure un peu complexe mais certainement très au fait de ce qui se faisait à l'époque.
2 points m'interpellent.
Le premier, c'est qu'effectivement, les Israélites ont tenu leur engagement...personnel (cf verset 31 : tant que les anciens qui ont vu les miracles de Dieu sont en vie, le peuple sert Dieu).Le problème vient donc de la transmission, puisque nous savons que les descendants n'ont pas été à la hauteur. La question est donc : comment transmettre correctement la foi? Et en sous-jacent : La foi est-elle un choix personnel ou une transmission culturelle obligatoire?
Le second est relatif au serment...La simple parole du peuple ne suffit pas à Josué, qui marque leur engagement par la présence d'une pierre sous le chêne de Sichem, en commémoration. Pourquoi accorder si peu de valeur à la parole des gens qui l'entouraient? Est ce simplement pour donner un signe visible d'une désobéissance future, ou est ce que le péché était déjà dans le peuple, au point de déconsidérer la parole donnée des anciens et du peuple?
Comment l'appliquer dans ma vie? Concernant le second point, je crois que j'ai du progrès a faire...Éviter les demi-vérités qui se transforment souvent en de complets mensonges (par omission) pourrait déjà être un premier pas.
Pour ce qui est de la transmission, j'ai un avis nettement moins tranché. Mon idée de départ est que l'évangile se vit et que par la vie pleine qu'il donne, mes descendants puissent avoir envie d'en connaître la source et de découvrir mon Dieu. Est-ce suffisant? Peut-être devrons nous aussi leur expliquer ce que Dieu a fait dans notre vie et les changements qu'il a opéré. Cela semble être la réponse du texte, qui insiste sur les actes de Dieu envers son peuple.
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