vendredi 12 mars 2010

Philémon, v 10 - 25 (fin)

Que dit l'auteur? Paul parle d'une situation assez particulière (probablement un esclave enfui de chez un propriétaire chrétien, qui vient lui demander grâce, l'esclave s'étant lui-même converti) qui en fait rejoint un aspect important dans nos relations actuelles aux autres membres de l'église. Autrement dit, comment s'y prendre pour adresser une demande à un autre membre dans l'église?
Je constate que Paul appelle Onésime (l'esclave en question) "fils" comme il le fait avec Timothée (cf 2 Timothée v 2). Il n'y a donc pas a douter sur la sincérité de sa conversion (a mon humble avis, bien que les circonstances ne soient pas rapportées), mais aussi sur la profondeur de son engagement. C'est sans doute ce qui permet à Paul de parler librement à son ami.
Je constate que Paul ne dit pas à Philémon "fais ceci parce que Dieu te dit de le faire", et même il insiste sur le point que c'est lui-même, Paul, qui lui suggère une méthode : traiter son esclave comme il traiterait Paul. Alors même si on peut trouver gonflé que dans la même lettre Paul dise : Fais ce qui te semble bon="faire le bien de bon cœur" et "tu me dois la vie", je crois que Paul insiste sur le fait que Philémon est libre de choisir son attitude PARCE QU'il est bon.

Comment l'appliquer dans ma vie? Quan don me demande quelque chose, je me bute souvent parce que je n'ai pas pensé de moi même a le faire..je prends donc cette demande pour un reproche. Je veux être de plus en plus bon pour pouvoir répondre aux demandes avec joie...même celle comme "et si tu faisais la vaisselle?".

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