Que dit l'auteur? La conquête est finie, la paix est assurée sur les frontière : l'installation du peuple dans la paix peux commencer. Le terrain à l'Est du Jourdain avait été conquis en premier, mais les hommes en âge de se battre des tribus auqueles ces terres avaient été attribué au tirage au sort, avaient quand même continué la route avec les autres tribus pour les aider à s'emparer du reste du pays. Kosué les libère donc, en les remerciant pour leur aide et en leurs faisant quelques recommandations pour les temps de paix à venir.
Quelles sont ces recommandation, que pourrait faire un père à son gosse qui quitte le foyer familial?
1) observer toute la loi de Moïse avec soin
2) aimer le Seigneur Dieu
3) obéir à la volonté divine
4) mettre en pratiques les commandements
5) s'attacher à Dieu et le servir de tout coeur , avec toute l'âme
6) partager les richesses acquises pendant les combats avec ceux qui sont restés.
Comment l'appliquer dans ma vie? Cela fait maintenant 6 ans et 6 mois que j'ai quitté ma famille, et presque 1 an que je me suis marié...Je ne me souviens pas que mes parents m'aient donné quoi que ce soit comme conseil à l'époque. En tout cas, je me souviens pas d'avoir reçu des conseils sur ma vie spirituelle. Peut-être parce que j'allais habiter dans un foyer chrétien, au dessus de ce qui est devenue mon église.
Je pense que ces fondamentaux rappelés par Josué sont en fait les règles et les habitudes de la communauté au moment de se séparer. Il leur dit simplement de continuer à agir comme il l'ont fait dans sa présence.
Je comprends donc ce texte comme un appel à la responsabilité et à la vérité. En effet, cela fait maintenant un bon moment (40 ans dans le désert+le temps de conquérir le pays) que le peuple vit ensemble et agit conformément aux instructions rappelées par Josué. Au moment de se quitter, le peuple sait comment faire pour respecter ces instructions, car il a eu la possibilité d'observer cela pendant tout ce temps de coexistence.
Le moment de la prise d'indépendance physique est donc le révélateur de ce qui a été intégré ou pas : le comportement de celui qui s'éloigne va refléter à la fois ce qu'il a appris et ses envies. Avons nous envie de vivre l'évangile tel qu'il nous a été transmis par notre famille? Ou profitons nous de notre éloignement physique pour oublier ce qui fonde la relation avec Dieu?
Je te remercie Seigneur de m'avoir donné une famille dans laquelle j'ai pu te connaître, et qui m'a accordé la confiance nécessaire à mon épanouissement, auprès de toi même si je suis loin d'eux.
dimanche 28 février 2010
Josué 20, v 1-9
Que dit l'auteur? Une règle assez particulière : les villes refuges. Plutôt que de se faire lyncher dans la ville où l'on habite, quelqu'un qui aurait accidentellement tué le fils du maire (n'importe qui en fait, mais je pense que l'idée c'est d'éviter la partialité du jugement) peut aller se réfugier dans une ville neutre où il sera jugé par la communauté. S'il est déclaré innocent, il reste en vie dans la ville refuge jusqu'à ce que le grand-prêtre de la ville meure. A ce moment là, il est libre de retourner dans sa ville d'origine. S'il est déclaré coupable...et ben, il aura au moins vu du pays avant de mourir.
C'est tout de même une manière très bizarre d'envisager le jugement...Je me demande s'il y avait des prisons à l'époque. Comme la plupart des sentences, c'est la mort ou l'exclusion de la communauté, cela ne me paraît pas obligatoire.
Comment l'appliquer dans ma vie? Bonne question. Est ce que ce texte doit me faire réfléchir sur mon parti pris, ou sur la nécessité d'un tiers neutre dans un conflit? Ou est ce que cela dois me permettre d'envisager une autre manière de rendre la justice dans mon pays?
Ce passage me fait un peu penser à "Attrape moi si tu peux". En clair : pas vu, pas pris. Cela n'aide pas à faire face à ses responsabilités. Même si je sais que je vais au devant d'ennui, quand j'ai un accident de bagnole, bien obligé de remplir le constat à chaud. Impossible de me casser en pensant "Je le remplis s'il arrive à me rattraper".
Je crois que réagir à chaud, surtout face à une injustice, ce n'est pas le meilleur moyen pour moi de développer sereinement mes arguments. Difficile cependant de faire confiance à la justice des hommes dans un pays où l'on entend souvent "Y a plus d'justice". Je suis certainement naïf , mais pourtant, Jésus dit bien que tous pouvoirs sont institués par Dieu. Est ce une bonne parole pour faire de nous des moutons? Je prends le risque. Surtout en sachant que Jésus est mon avocat et que je ne suis qu'un passager sur cette terre. Facile à dire maintenant...mais ce message sera sans doute toujours écrit quand je serai poursuivi par un patient furieux contre moi ou simplement désireux d'obtenir une réparation financière contre une négligence de ma part. Seigneur, aie pitié de moi.
C'est tout de même une manière très bizarre d'envisager le jugement...Je me demande s'il y avait des prisons à l'époque. Comme la plupart des sentences, c'est la mort ou l'exclusion de la communauté, cela ne me paraît pas obligatoire.
Comment l'appliquer dans ma vie? Bonne question. Est ce que ce texte doit me faire réfléchir sur mon parti pris, ou sur la nécessité d'un tiers neutre dans un conflit? Ou est ce que cela dois me permettre d'envisager une autre manière de rendre la justice dans mon pays?
Ce passage me fait un peu penser à "Attrape moi si tu peux". En clair : pas vu, pas pris. Cela n'aide pas à faire face à ses responsabilités. Même si je sais que je vais au devant d'ennui, quand j'ai un accident de bagnole, bien obligé de remplir le constat à chaud. Impossible de me casser en pensant "Je le remplis s'il arrive à me rattraper".
Je crois que réagir à chaud, surtout face à une injustice, ce n'est pas le meilleur moyen pour moi de développer sereinement mes arguments. Difficile cependant de faire confiance à la justice des hommes dans un pays où l'on entend souvent "Y a plus d'justice". Je suis certainement naïf , mais pourtant, Jésus dit bien que tous pouvoirs sont institués par Dieu. Est ce une bonne parole pour faire de nous des moutons? Je prends le risque. Surtout en sachant que Jésus est mon avocat et que je ne suis qu'un passager sur cette terre. Facile à dire maintenant...mais ce message sera sans doute toujours écrit quand je serai poursuivi par un patient furieux contre moi ou simplement désireux d'obtenir une réparation financière contre une négligence de ma part. Seigneur, aie pitié de moi.
samedi 27 février 2010
Josué 14, v 5-15
Que dit l'auteur? Après le partage du pays, Caleb rappelle à Josué la promesse de Dieu de lui attribuer la partie du pays qu'il avait exploré et pour laquelle il avait tenté de remotiver le peuple lors de leur première arrivée aux portes de Canaan. Josué lui donne sa bénédiction pour aller conquérir les villes qu'il désire, conformément à cette promesse.
Comment l'appliquer dans ma vie? Je note que Caleb attribue son exceptionnelle vigueur -malgré son âge- à la réalisation de la promesse que Dieu lui a faite. Comme si la réalisation du plan de Dieu permettait d'acquérir l'éternité ici-bas. Un encouragement solide à la persévérance, quand on imagine les 40 ans passés à tourner en rond dans le désert après avoir touché de près le but.
Quand j'y pense...quelle déception a du être la sienne...la frustration de se sentir entouré d'incrédules! J'ai aussi touché du doigt la réalisation de projets qui me tenaient à cœur, mais qui n'ont pas abouti, malgré l'investissement et toute le bonne volonté que j'ai pu y mettre. Je me souviens aussi avoir été en colère, frustré et découragé de l'attitude de ceux qui m'entouraient. Mais je me souviens avoir pensé dans ces moments là -et j'en suis toujours convaincu- que le temps de Dieu n'était pas le mien, et que malgré mon impatience, il fallait accepter de dépendre de lui.
Caleb n'a pas baissé les bras en suivant Moïse dans sa ronde au désert. Il n'a pas non plus décidé de se lancer seul (avec Dieu?) dans la conquête du pays. Et pourtant, son rêve s'est quand même réalisé.
Merci Seigneur pour cet encouragement, cette certitude que ta volonté s'accomplit et que nous pouvons le voir. Pardon pour mon impatience, accorde moi ta sagesse, et je verrai se réaliser ton plan.
Comment l'appliquer dans ma vie? Je note que Caleb attribue son exceptionnelle vigueur -malgré son âge- à la réalisation de la promesse que Dieu lui a faite. Comme si la réalisation du plan de Dieu permettait d'acquérir l'éternité ici-bas. Un encouragement solide à la persévérance, quand on imagine les 40 ans passés à tourner en rond dans le désert après avoir touché de près le but.
Quand j'y pense...quelle déception a du être la sienne...la frustration de se sentir entouré d'incrédules! J'ai aussi touché du doigt la réalisation de projets qui me tenaient à cœur, mais qui n'ont pas abouti, malgré l'investissement et toute le bonne volonté que j'ai pu y mettre. Je me souviens aussi avoir été en colère, frustré et découragé de l'attitude de ceux qui m'entouraient. Mais je me souviens avoir pensé dans ces moments là -et j'en suis toujours convaincu- que le temps de Dieu n'était pas le mien, et que malgré mon impatience, il fallait accepter de dépendre de lui.
Caleb n'a pas baissé les bras en suivant Moïse dans sa ronde au désert. Il n'a pas non plus décidé de se lancer seul (avec Dieu?) dans la conquête du pays. Et pourtant, son rêve s'est quand même réalisé.
Merci Seigneur pour cet encouragement, cette certitude que ta volonté s'accomplit et que nous pouvons le voir. Pardon pour mon impatience, accorde moi ta sagesse, et je verrai se réaliser ton plan.
vendredi 26 février 2010
Josué 11, v 16-23
Que dit l'auteur? Épilogue. Josué a vaincu tous les peuples qui habitaient la terre promise à Abraham puis à Moïse. Seuls les rusés Gabaonites subsistent grâce à la paix conclue avec Israël. Enfin, les Anaqites, qui avaient découragé le peuple (sauf Caleb, cf Nombres 13) sont également vaincus et exterminés sauf dans les villes qui vont constituer le territoire Philistin (bande de Gaza actuelle). Vient alors le partage et le repos.
Le texte précise que la guerre dure longtemps. Mais qu'elle connaît une fin. N'en déplaise à Pyrrhus, la guerre a un but : constituer le bien d'Israël et réaliser le partage, conformément à la promesse.
Comment l'appliquer dans ma vie? La réalisation d'une promesse divine semble apporter un certain accomplissement..c'est du moins le sentiment que j'ai en lisant ce texte. Toute cette rage meurtrière n'a pas été vaine..."j'ai combattu le bon combat" dirait Paul. Moi qui suis à l'aube de ma vie professionnelle, saurai-je choisir la vie qui honorera Dieu plus que moi et qui lui permettra d'avancer son royaume. C'est mon désir le plus profond.
Le texte précise que la guerre dure longtemps. Mais qu'elle connaît une fin. N'en déplaise à Pyrrhus, la guerre a un but : constituer le bien d'Israël et réaliser le partage, conformément à la promesse.
Comment l'appliquer dans ma vie? La réalisation d'une promesse divine semble apporter un certain accomplissement..c'est du moins le sentiment que j'ai en lisant ce texte. Toute cette rage meurtrière n'a pas été vaine..."j'ai combattu le bon combat" dirait Paul. Moi qui suis à l'aube de ma vie professionnelle, saurai-je choisir la vie qui honorera Dieu plus que moi et qui lui permettra d'avancer son royaume. C'est mon désir le plus profond.
mercredi 24 février 2010
Josué 10, v 1-14
Que dit l'auteur? Petit saut en avant, après la la prise de la ville d'Aï, les rois des autres villes prennent peur et s'allient contre les Israélites et leurs alliées de Gabaon. Dieu donne sa bénédiction à Josué et son armée, qui mettent en déroute leurs ennemis, au cours d'un combat "miraculeux": Josué ordonne au soleil d'arrêter son cours...le temps est suspendu, permettant aux Israélites d'exterminer leurs adversaires.
Je souhaite bon courage au scientifique qui voudra me prouver qu'une telle chose peut être expliqué par quelque phénomène que ce soit. L'explication en est pourtant donnée par écrit. "L'éternel combattait pour eux.".
Comment l'appliquer dans ma vie? Je crois que c'est un encouragement. Peu avant, Josué s'est "fait avoir" par les Gabaonites qui se sont fait passer pour de pauvres étrangers venus adorer Dieu, afin d'éviter l'extermination...Il n'avait pas eu la présence d'esprit de demander son avis à Dieu. Ici, c'est l'inverse. Il demande à Dieu la conduite à tenir, et il est béni au delà de ses espérances dans ce qu'il a entrepris.
Même si c'est faire aveux de faiblesse, je crois fermement que demander l'appui de Dieu s'impose lorsque je veux réussir quoi que ce soit. Je sais que je peux arriver à faire certaines choses seul, mais c'est demander à s'épuiser...quasi du masochisme. L'aide de Dieu est précieuse pour non seulement réussir ses projets, mais encore y donner du sens. Savoir que ce qu'on entreprend est dans la main de Dieu aide aussi a comprendre un échec, à se ressaisir et à persévérer, ou a laisser agir Dieu le cas échéant.
Je souhaite bon courage au scientifique qui voudra me prouver qu'une telle chose peut être expliqué par quelque phénomène que ce soit. L'explication en est pourtant donnée par écrit. "L'éternel combattait pour eux.".
Comment l'appliquer dans ma vie? Je crois que c'est un encouragement. Peu avant, Josué s'est "fait avoir" par les Gabaonites qui se sont fait passer pour de pauvres étrangers venus adorer Dieu, afin d'éviter l'extermination...Il n'avait pas eu la présence d'esprit de demander son avis à Dieu. Ici, c'est l'inverse. Il demande à Dieu la conduite à tenir, et il est béni au delà de ses espérances dans ce qu'il a entrepris.
Même si c'est faire aveux de faiblesse, je crois fermement que demander l'appui de Dieu s'impose lorsque je veux réussir quoi que ce soit. Je sais que je peux arriver à faire certaines choses seul, mais c'est demander à s'épuiser...quasi du masochisme. L'aide de Dieu est précieuse pour non seulement réussir ses projets, mais encore y donner du sens. Savoir que ce qu'on entreprend est dans la main de Dieu aide aussi a comprendre un échec, à se ressaisir et à persévérer, ou a laisser agir Dieu le cas échéant.
mardi 23 février 2010
Josué 7, v 14-26
Que dit l'auteur? La sentence, contre le responsable du péché d'Israël et donc de sa défaite, doit être brulé avec tous ses biens, sa familles, son bétail. On note que seulement les biens sont brulés, les membres de la familles étant lapidés..macabre différence, que des théologiens nous expliqueraient sans doute. Quoi qu'on en dise, il me semble que la sentence indiquée par Dieu n'est pas appliquée stricto sensu. Bizarre quand on a vu Josué à l'oeuvre. M'enfin.
De même, le coupable ne cherche pas à se défendre. Il ne semble pas attendre de clémence particulière. Il expose les faits, ainsi que ses motivations, qu'il ne cherche d'ailleurs pas a enrober d'un joli emballage (genre : j'ai volé, mais c'était pour donner à des pauvres..oui, ma famille est pauvre). Il reconnaît sa culpabilité, explique sa faute et attend le jugement, qui vient.
Difficile de concilier cela avec la venue de Jésus, personnification de la grâce. Et pourtant! Dieu est fondamentalement juste et l'application de la justice, ce sont les sanctions appelées par les fautes.
Comment l'appliquer dans ma vie? Depuis la résurrection de Jesus, un Esprit de sainteté nous a été donné, à tous ceux qui espèrent en Dieu, qui croient que Jesus est seigneur et sauveur. Nous pouvons donc savoir ce qui honore Dieu et ce qui ne l'est pas...Jésus dit que le péché consiste à ne pas croire en lui (Jean 16, v9), ce qui paraît logique dans la mesure où Jésus récupère tous nos péchés pour nous éviter d'être jugé.
Il y a pourtant un point commun avec ce texte : c'est que nous reconnaissions nos fautes. Jésus est alors grâcieux pour nous en enlever le poids..ce n'est pas à nous d'assumer nos fautes, puisqu'il l'a déjà fait pour nous. Nous en avons donc la responsabilité ( à nous de changer de comportement) mais pas la culpabilité (et là je dis Allez luia!).
Conclusion : à moi de reconnaître ce qui ne va pas dans ma vie afin que Dieu me délivre de ce poids inutile.
De même, le coupable ne cherche pas à se défendre. Il ne semble pas attendre de clémence particulière. Il expose les faits, ainsi que ses motivations, qu'il ne cherche d'ailleurs pas a enrober d'un joli emballage (genre : j'ai volé, mais c'était pour donner à des pauvres..oui, ma famille est pauvre). Il reconnaît sa culpabilité, explique sa faute et attend le jugement, qui vient.
Difficile de concilier cela avec la venue de Jésus, personnification de la grâce. Et pourtant! Dieu est fondamentalement juste et l'application de la justice, ce sont les sanctions appelées par les fautes.
Comment l'appliquer dans ma vie? Depuis la résurrection de Jesus, un Esprit de sainteté nous a été donné, à tous ceux qui espèrent en Dieu, qui croient que Jesus est seigneur et sauveur. Nous pouvons donc savoir ce qui honore Dieu et ce qui ne l'est pas...Jésus dit que le péché consiste à ne pas croire en lui (Jean 16, v9), ce qui paraît logique dans la mesure où Jésus récupère tous nos péchés pour nous éviter d'être jugé.
Il y a pourtant un point commun avec ce texte : c'est que nous reconnaissions nos fautes. Jésus est alors grâcieux pour nous en enlever le poids..ce n'est pas à nous d'assumer nos fautes, puisqu'il l'a déjà fait pour nous. Nous en avons donc la responsabilité ( à nous de changer de comportement) mais pas la culpabilité (et là je dis Allez luia!).
Conclusion : à moi de reconnaître ce qui ne va pas dans ma vie afin que Dieu me délivre de ce poids inutile.
Josué 7, v 1-13
Que dit l'auteur? Un petit passage, une petite ville à attaquer, une petite entorse au règle pour se faire un bon petit pactole de côté..et c'est la cata! "L'invincible" armée Israëlienne, devant laquelle tout les peuples de la Terre promise tremblaient (cf Josué 2, v 11) se prend une raclée face à une petite ville qui semble insignifiante au point de ne pas avoir besoin de déranger toute l'armée".
Josué et les anciens d'Israël semblent avoir le bon réflexe, et va aussitôt implorer Dieu pour savoir quoi faire? Sur le coup, Josué et les anciens me font vraiment penser à une analogie avec l'église. Une petite histoire et tout le monde se met a prier, à commencer par les anciens et le pasteur : c'est bien normal, puisque ce sont les responsables...mais pas les coupables!
La réponse de Dieu est d'ailleurs cinglante et sans appel : Pourquoi venir pleurnicher devant moi alors que vous avez rompu vos engagements en pêchant, contre ce que je vous ai demandé? La force d'Israël n'est pas dans le nombre de ses soldats, mais dans la puissance de son Dieu.
Comment l'appliquer dans ma vie? Et si j'arrêtai de me lancer des fleurs quand quelque chose que j'entreprends réussi? Et si je remerciai Dieu pour cette chance, ce privilège de réaliser ce qu'il me permet de faire? Pourtant, remercier Dieu est presque mon premier réflexe quand je réussi quelque chose. Mais je ne peux m'empêcher d'être fier, même si je sais pertinemment que c'est grâce à Dieu que les projets entrepris réussissent.
Seigneur, je me suis pris déjà tellement de claques pour comprendre ce que veux dire "humilité". Pardon encore pour mon orgueil, sois patient avec mon ego et apprends moi encore aujourd'hui a compter davantage sur toi que sur mes propres forces.
Josué et les anciens d'Israël semblent avoir le bon réflexe, et va aussitôt implorer Dieu pour savoir quoi faire? Sur le coup, Josué et les anciens me font vraiment penser à une analogie avec l'église. Une petite histoire et tout le monde se met a prier, à commencer par les anciens et le pasteur : c'est bien normal, puisque ce sont les responsables...mais pas les coupables!
La réponse de Dieu est d'ailleurs cinglante et sans appel : Pourquoi venir pleurnicher devant moi alors que vous avez rompu vos engagements en pêchant, contre ce que je vous ai demandé? La force d'Israël n'est pas dans le nombre de ses soldats, mais dans la puissance de son Dieu.
Comment l'appliquer dans ma vie? Et si j'arrêtai de me lancer des fleurs quand quelque chose que j'entreprends réussi? Et si je remerciai Dieu pour cette chance, ce privilège de réaliser ce qu'il me permet de faire? Pourtant, remercier Dieu est presque mon premier réflexe quand je réussi quelque chose. Mais je ne peux m'empêcher d'être fier, même si je sais pertinemment que c'est grâce à Dieu que les projets entrepris réussissent.
Seigneur, je me suis pris déjà tellement de claques pour comprendre ce que veux dire "humilité". Pardon encore pour mon orgueil, sois patient avec mon ego et apprends moi encore aujourd'hui a compter davantage sur toi que sur mes propres forces.
lundi 22 février 2010
Josué 6, 12-27
Que dit l'auteur? Conquête de Jéricho...et comme dit précédemment, ça se passe mal pour la population, et même les moutons, les bœufs et les ânes! Ce qui me frappe, c'est la brièveté de l'action (pour ne pas dire "extermination"). En une phrase, tout Jericho est anéantie. Avec une deuxième phrase, c'est le bétail qui y passe. Le reste du texte rend compte de l'obéissance de Josué à Dieu et du peuple à Josué : on tourne autour de la ville en trompetant, on lance le cri, on épargne Rahab et sa famille, et on maudit celui qui voudra reconstruire la ville (accomplie par Hiel de Béthel, qui perd son fils aîné Abiram et son fils cadet Ségoub lors de la reconstruction de Jéricho cf 1 Roi 16 v 34 merci la Bible Thompson).
Dieu réalise ce qu'il a promis : il livre la ville à son peuple obéissant.
Comment l'appliquer dans ma vie? D'abord, suis-je obéissant? Ai-je répondu aux demandes de mon Dieu? En quoi ai-je modifié mon comportement pour lui être agréable? Et puis, quelle ville pourrait-il me livrer? N'ai-je pas déjà tout ce dont j'ai besoin?
Certes, il me semble avoir fait des efforts, et avoir rectifié le tir dans quelques domaines dans ma vie. J'en viens même à me surprendre de certaines de mes positions, diamétralement opposées il y a quelques années. Mais je ne pourrais jamais affirmer être devenu agréable à Dieu par mes efforts...si Dieu me considère comme son enfant, c'est bien par sa grâce, véritable cadeau qu'il m'a offert sur une croix.
Mon effort, c'est de fortifier ma relation avec lui, pour que tombent les villes du péchés qui subsistent encore en moi.
Dieu réalise ce qu'il a promis : il livre la ville à son peuple obéissant.
Comment l'appliquer dans ma vie? D'abord, suis-je obéissant? Ai-je répondu aux demandes de mon Dieu? En quoi ai-je modifié mon comportement pour lui être agréable? Et puis, quelle ville pourrait-il me livrer? N'ai-je pas déjà tout ce dont j'ai besoin?
Certes, il me semble avoir fait des efforts, et avoir rectifié le tir dans quelques domaines dans ma vie. J'en viens même à me surprendre de certaines de mes positions, diamétralement opposées il y a quelques années. Mais je ne pourrais jamais affirmer être devenu agréable à Dieu par mes efforts...si Dieu me considère comme son enfant, c'est bien par sa grâce, véritable cadeau qu'il m'a offert sur une croix.
Mon effort, c'est de fortifier ma relation avec lui, pour que tombent les villes du péchés qui subsistent encore en moi.
dimanche 21 février 2010
Josué 6, v 1-11
Que dit l'auteur? Une manière intéressante de mener la guerre...Exit les tenues de camouflage, les signaux du bras au commando infiltré...on fait sonner de la trompette par 7 prêtres en faisant le tour de la ville, pendant que les guerriers restent silencieux. En fait, le centre de cette bataille, c'est..? Le coffre de l'alliance, encore une fois. Dieu est au milieu de son peuple, et il manifeste son soutien en livrant la ville..à sa manière.
Quel est le sens de cette action? Peut-on dire que Dieu combat de manière non-violente? Bon, si on avance un peu dans la lecture, ça va quand même assez mal se passer pour les habitants de Jericho.
En tout cas, la discipline est ici assez exceptionnelle. Dieu dit, Josué ordonne, le peuple suit.
Comment l'appliquer dans ma vie? Ouch, là ça va faire mal. Doit-on déduire de ce passage que le succès est lié à l'obéissance aveugle, en tout cas à Dieu? Le message a du mal à passer quand on se souvient de "responsables" qui se défendaient d'avoir commis des atrocités par le fait d'avoir simplement "obéit aux ordres". Or, il est clair dans le texte que le peuple a une confiance très forte en son "leader" (allez, on va dire "pasteur"), Josué, au point de se mettre en marche immédiatement, sans demander la raison de cette inspiration divine.
On peut accepter l'idée d'obéir à Dieu dans notre vie. Mais qu'en est-il de ses intermédiaires, de l'Eglise, du pasteur, d'un frère, ou d'un parent? Chance, depuis la venue de Christ sur terre, nous pouvons nous adresser directement à Dieu pour toutes nos questions, nos doutes, nos choix. Et dans cette optique, le conseil/l'avis de quelqu'un qui se confie en Dieu ne peut à mon sens qu'être une aide supplémentaire...
Conclusion : Remettre à Dieu dans la prière mes envies, mes choix et être à l'écoute de ses réponses à travers sa Parole et celle de mes frères dans la foi.
Quel est le sens de cette action? Peut-on dire que Dieu combat de manière non-violente? Bon, si on avance un peu dans la lecture, ça va quand même assez mal se passer pour les habitants de Jericho.
En tout cas, la discipline est ici assez exceptionnelle. Dieu dit, Josué ordonne, le peuple suit.
Comment l'appliquer dans ma vie? Ouch, là ça va faire mal. Doit-on déduire de ce passage que le succès est lié à l'obéissance aveugle, en tout cas à Dieu? Le message a du mal à passer quand on se souvient de "responsables" qui se défendaient d'avoir commis des atrocités par le fait d'avoir simplement "obéit aux ordres". Or, il est clair dans le texte que le peuple a une confiance très forte en son "leader" (allez, on va dire "pasteur"), Josué, au point de se mettre en marche immédiatement, sans demander la raison de cette inspiration divine.
On peut accepter l'idée d'obéir à Dieu dans notre vie. Mais qu'en est-il de ses intermédiaires, de l'Eglise, du pasteur, d'un frère, ou d'un parent? Chance, depuis la venue de Christ sur terre, nous pouvons nous adresser directement à Dieu pour toutes nos questions, nos doutes, nos choix. Et dans cette optique, le conseil/l'avis de quelqu'un qui se confie en Dieu ne peut à mon sens qu'être une aide supplémentaire...
Conclusion : Remettre à Dieu dans la prière mes envies, mes choix et être à l'écoute de ses réponses à travers sa Parole et celle de mes frères dans la foi.
samedi 20 février 2010
Josué 5, v 1-12
Que dit l'auteur? Petit flash-back : la circoncision, sang versé pour l'alliance de Dieu avec Abraham, n'a pas été respectée pendant la ronde de 40 ans dans le désert. Après la traversée des eaux du Jourdain, Dieu demande donc à Josué de conformer le peuple à l'engagement qui avait été pris...Pardoxalment, ce geste "enlève la honte ramenée d'Egypte". Je comprends bien la signification spirituelle, mais concrètement, c'est plus difficile. Tant pis pour les sociologues qui aiment a penser que la religion est un "formidable moteur social", encore qu'ils pourront se consoler avec les quelques jours de guérison que tout le monde partage dans le camp. Camp où les 12 pierres ont été dressées, conformément à l'ordre divin.
Comment l'appliquer dans ma vie? Le sang de l'alliance avec Dieu ayant été versé sur la croix, mon prépuce a été épargné. Mais quel est alors le signe visible de mon attachement à Dieu? Est-ce mon comportement, loin d'être constamment conforme à ce que je crois? Est ce la présence d'une...heu, et même plus de bibles à la maison? Est ce le fait d'être membre d'une église? Est ce le fait d'être baptisé?
Aucun de ces signes n'est visible constamment sur mon corps...pas même une chaînette avec une croix, qu'elle soit huguenote ou pas. Bon, c'est aussi vrai que la circoncision n'est pas particulièrement visible, sauf pour l'épouse. Est ce à dire que c'est le conjoint, la personne avec laquelle on passe le plus clair de son temps (libre), qui révèle notre appartenance à Christ? C'est bien possible : en effet, il est difficile de tricher avec quelqu'un qui sait pourquoi nous allons à l'église, la fréquence de notre lecture biblique, notre attachement (ou pas) à Dieu dans la prière et pour toute décision.
Conclusion : Je dois accepter les critiques et les reproches de ceux qui me connaissent et qui savent que mon comportement n'est pas conforme à mes pensées les plus profondes.
Comment l'appliquer dans ma vie? Le sang de l'alliance avec Dieu ayant été versé sur la croix, mon prépuce a été épargné. Mais quel est alors le signe visible de mon attachement à Dieu? Est-ce mon comportement, loin d'être constamment conforme à ce que je crois? Est ce la présence d'une...heu, et même plus de bibles à la maison? Est ce le fait d'être membre d'une église? Est ce le fait d'être baptisé?
Aucun de ces signes n'est visible constamment sur mon corps...pas même une chaînette avec une croix, qu'elle soit huguenote ou pas. Bon, c'est aussi vrai que la circoncision n'est pas particulièrement visible, sauf pour l'épouse. Est ce à dire que c'est le conjoint, la personne avec laquelle on passe le plus clair de son temps (libre), qui révèle notre appartenance à Christ? C'est bien possible : en effet, il est difficile de tricher avec quelqu'un qui sait pourquoi nous allons à l'église, la fréquence de notre lecture biblique, notre attachement (ou pas) à Dieu dans la prière et pour toute décision.
Conclusion : Je dois accepter les critiques et les reproches de ceux qui me connaissent et qui savent que mon comportement n'est pas conforme à mes pensées les plus profondes.
vendredi 19 février 2010
Josué 4, v 15-24
Que dit l'auteur ? Après le passage de tous le peuple, ainsi que des soldats des tribus de Gad et Ruben dont les tribus avaient déjà pris possession de leurs territoire, situé à l'est du Jourdain, Dieu ordonne à Josué de faire sortir les prêtres portant le coffre de l'alliance du milieu du fleuve. Le fleuve retrouve son lit, Josué construit un autel sur le Guilgal avec les 12 pierres pris au milieu du fleuve, et ordonne aux Israëlites d'expliquer à leurs descendants l'origine de l'autel. Le but est la renommée de Dieu parmi les nations, ainsi que la soumission du peuple à son Dieu.
Josué paraît hyper-obéissant, limite perfectionniste. Nulle part dans le texte Dieu ne lui demande de dresser un autel et d'en faire un objet de mémoire. Assiste-ton à la ritualisation d'une religion? Est ce qu'encore une fois, les hommes vont se détourner du but, pour adorer un autel plus que Dieu lui-même?
Je ne me sens pas la liberté d'interpréter ce qui n'est pas écrit. En tout cas, l'intention de Josué semble bonne, puisque le but est de "glorifier" (oh le patois de Canaan) Dieu et qu'il n'est pas repris par celui-ci.
On peut noter le parallélisme Josué/Moïse puique les 2 sont confirmés dans leur rôle de chef (on pourrait dire pasteur, d'autant plus que le peuple fait vraiment penser à un troupeau) à la suite d'un miracle semblable (Mer des Roseaux/Jourdain). Encore qu'avec Moïse, l'eau s'était séparé en 2, alors que pour Josué, l'eau s'arrête de couler nettement en amont (a peu près 30 bornes, à côté de la ville de Adam...sur google earth on voit encore "Pont Adam" et "Jericho" sur le Jourdain).
Comment l'appliquer dans ma vie ? Bon, ben déjà aller droit au but : pas se contenter de faire et de paraître, mais d'être ce que Dieu veut que je sois. Louer Dieu et pas la musique ou ceux qui expliquent et transmettent sa parole.
Josué paraît hyper-obéissant, limite perfectionniste. Nulle part dans le texte Dieu ne lui demande de dresser un autel et d'en faire un objet de mémoire. Assiste-ton à la ritualisation d'une religion? Est ce qu'encore une fois, les hommes vont se détourner du but, pour adorer un autel plus que Dieu lui-même?
Je ne me sens pas la liberté d'interpréter ce qui n'est pas écrit. En tout cas, l'intention de Josué semble bonne, puisque le but est de "glorifier" (oh le patois de Canaan) Dieu et qu'il n'est pas repris par celui-ci.
On peut noter le parallélisme Josué/Moïse puique les 2 sont confirmés dans leur rôle de chef (on pourrait dire pasteur, d'autant plus que le peuple fait vraiment penser à un troupeau) à la suite d'un miracle semblable (Mer des Roseaux/Jourdain). Encore qu'avec Moïse, l'eau s'était séparé en 2, alors que pour Josué, l'eau s'arrête de couler nettement en amont (a peu près 30 bornes, à côté de la ville de Adam...sur google earth on voit encore "Pont Adam" et "Jericho" sur le Jourdain).
Comment l'appliquer dans ma vie ? Bon, ben déjà aller droit au but : pas se contenter de faire et de paraître, mais d'être ce que Dieu veut que je sois. Louer Dieu et pas la musique ou ceux qui expliquent et transmettent sa parole.
jeudi 18 février 2010
Josué 4, v 1-14
Que dit l'auteur ? Josué qui mène le peuple fait ce que Dieu lui demande, c'est à dire prendre 12 pierres du milieu du fleuve asséché pour l'occasion et les emporter au camp de l'autre côté du fleuve, une fois celui-ci traversé.
On comprend pas vraiment pourquoi Dieu demande d'emporter ces cailloux à Josué, mais celui-ci y donne un sens. Il explique au peuple que les pierres emportées serviront à rappeler à leurs descendants le miracle qui s'est produit en ce jour. Il fait même du zèle en plantant autant de pierres dans le lit du jourdain, à l'emplacement où les prêtres avaient posé leurs pieds.
Comment l'appliquer dans ma vie? That's the question. L'idée qui ressort de la lecture est de poser un acte qui permet de se souvenir afin de transmettre ce que Dieu a fait dans ma vie. Effectivement, j'ai du mal à me souvenir de tout ce qui a été transformé dans ma vie par Dieu. Et puis, je suis bien trop tenté de dire que c'est par mes propres moyens que j'ai réussi à m'en sortir, et pas grâce à Dieu...
Je me souviens avoir acheté 6 ou 7 pâtisseries lorsque j'ai réussi mon concours...un grand moment de joie. Peut être que le choix des pierres permet aussi de faire durer le souvenir..parce que les pâtisseries, je les ai pas mises sous verre!
Conclusion : Poser un acte par un signe visible et durable quand Dieu oeuvre dans ma vie afin de pouvoir partager ultérieurement cette délivrance.
On comprend pas vraiment pourquoi Dieu demande d'emporter ces cailloux à Josué, mais celui-ci y donne un sens. Il explique au peuple que les pierres emportées serviront à rappeler à leurs descendants le miracle qui s'est produit en ce jour. Il fait même du zèle en plantant autant de pierres dans le lit du jourdain, à l'emplacement où les prêtres avaient posé leurs pieds.
Comment l'appliquer dans ma vie? That's the question. L'idée qui ressort de la lecture est de poser un acte qui permet de se souvenir afin de transmettre ce que Dieu a fait dans ma vie. Effectivement, j'ai du mal à me souvenir de tout ce qui a été transformé dans ma vie par Dieu. Et puis, je suis bien trop tenté de dire que c'est par mes propres moyens que j'ai réussi à m'en sortir, et pas grâce à Dieu...
Je me souviens avoir acheté 6 ou 7 pâtisseries lorsque j'ai réussi mon concours...un grand moment de joie. Peut être que le choix des pierres permet aussi de faire durer le souvenir..parce que les pâtisseries, je les ai pas mises sous verre!
Conclusion : Poser un acte par un signe visible et durable quand Dieu oeuvre dans ma vie afin de pouvoir partager ultérieurement cette délivrance.
Explications
Méditaïwan = méditation en langue richenou. Comme je passe malheureusement de plus en plus de temps sur mon ordi et de moins en moins à lire ma bible et à la méditer, écrire mes réflexions on the computer me parît une solution pour m'aider à y palier.
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