dimanche 28 février 2010

Josué 20, v 1-9

Que dit l'auteur? Une règle assez particulière : les villes refuges. Plutôt que de se faire lyncher dans la ville où l'on habite, quelqu'un qui aurait accidentellement tué le fils du maire (n'importe qui en fait, mais je pense que l'idée c'est d'éviter la partialité du jugement) peut aller se réfugier dans une ville neutre où il sera jugé par la communauté. S'il est déclaré innocent, il reste en vie dans la ville refuge jusqu'à ce que le grand-prêtre de la ville meure. A ce moment là, il est libre de retourner dans sa ville d'origine. S'il est déclaré coupable...et ben, il aura au moins vu du pays avant de mourir.

C'est tout de même une manière très bizarre d'envisager le jugement...Je me demande s'il y avait des prisons à l'époque. Comme la plupart des sentences, c'est la mort ou l'exclusion de la communauté, cela ne me paraît pas obligatoire.

Comment l'appliquer dans ma vie? Bonne question. Est ce que ce texte doit me faire réfléchir sur mon parti pris, ou sur la nécessité d'un tiers neutre dans un conflit? Ou est ce que cela dois me permettre d'envisager une autre manière de rendre la justice dans mon pays?

Ce passage me fait un peu penser à "Attrape moi si tu peux". En clair : pas vu, pas pris. Cela n'aide pas à faire face à ses responsabilités. Même si je sais que je vais au devant d'ennui, quand j'ai un accident de bagnole, bien obligé de remplir le constat à chaud. Impossible de me casser en pensant "Je le remplis s'il arrive à me rattraper".

Je crois que réagir à chaud, surtout face à une injustice, ce n'est pas le meilleur moyen pour moi de développer sereinement mes arguments. Difficile cependant de faire confiance à la justice des hommes dans un pays où l'on entend souvent "Y a plus d'justice". Je suis certainement naïf , mais pourtant, Jésus dit bien que tous pouvoirs sont institués par Dieu. Est ce une bonne parole pour faire de nous des moutons? Je prends le risque. Surtout en sachant que Jésus est mon avocat et que je ne suis qu'un passager sur cette terre. Facile à dire maintenant...mais ce message sera sans doute toujours écrit quand je serai poursuivi par un patient furieux contre moi ou simplement désireux d'obtenir une réparation financière contre une négligence de ma part. Seigneur, aie pitié de moi.

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